ANNEE 2013-2014

 

KONG HEN Pierre Roger, ZANGO Paul, TOMEDI EYANGO Minette Epse TABI ABODO, 2013- 2014

Caractérisation morphométrique de deux grenouilles géantes (Conraua goliath et Conraua crassipes) exploitées de la partie amont du fleuve Nkam

 Une étude sur la caractérisation morphemétrique de deux grenouilles géantes exploitées de la partie amont du fleuve Nkam a été menée entre Mai et Novembre 2014 en vue de contribuer à la caractérisation morphométique de la batrachofaune du Nord-makombè. Cet arrondissement est situé dans la région du Littoral entre le 4°59’-5°02’ de LN, et 10°14’- 10°21°LE. La méthodologie d’échantillonnage était basée sur la recherche des grenouilles par chasse à vue et acoustique. Les résultats ont relevé un inventaire de 224 grenouilles composées de deux espèces. L’espèce Conraua crassipes est plus abondante que l’espèce Conraua goliath dans cette localité. Cette répartition est fonction de la qualité de l’habitat qui est subdivisé en plantation, forêt cultivé et dense. D’une part, les résultats ont montré que les forêts denses sont les zones de grande diversité. D’une part, la comparaison des pentes de droites de régression a montré une différence significative entre les sexes de Conraua goliath due à la longueur de tête et à la longueur museau-cloaque. Ces paramètres peuvent servir de prédiction du sexe chez cette espèce. De plus la distribution de la taille entre les individus de Conraua goliath montre selon le test de Student, qu’il n’existe aucune différence significative entre le mâle et la femelle chez les deux espèces de grenouilles. La batrachofaune du Nord-makombè présente un intérêt certain sur le plan mondial, car les espèces de grenouilles qu’elle contient sont endémiques dans certains pays d’Afrique central et de l’ouest. Le projet portant sur la création d’une structure d’écotourisme locale à Mouanko située dans la réserve de faune de Douala-Edea dans la région de Douala, a été proposé par un groupe d’Ingénieur Halieutes en vue de rentabiliser les services socio-environnementaux qui dérivent du développement touristique de la localité. Le coût du projet de la première année a été évalué à 70 000 000 FCFA. Ainsi, le bénéfice net de la première année a été évalué à 32 994 338 FCFA, avec une valeur actuelle nette positive et un taux de rentabilité interne de 81%. Les bénéfices sociaux et environnementaux seront dérivant du projet technique ont été les suivants : la création d’emploi, l’introduction des techniques de conservation, la valorisation du patrimoine culturel, la protection de l’environnement et la lutte contre la pauvreté. 

Mots clés : Amphibiens, Conraua goliath, Conraua crassipes, batrachofaune, écotourisme.

 

 

 KOUAM KOUAM Savio Malher, DIBONG S. Didier, TOMEDI EYANGO Minette épouse TABI ABODO, 2013-2014

Inventaire floristique des adventices de cultures dans quelques plantations agro-industrielles et familiales de la partie basse du fleuve Nkam

Durant la période allant du 13 avril au 24 septembre 2015, un inventaire de la flore adventice a été mené dans quelques plantations (palmeraie, bananeraie, hévéa et agrumes) de la partie basse du fleuve Nkam (Littoral-Cameroun). Cette étude permet de réaliser un état des lieux des mauvaises herbes ravageuses des cultures autour de la partie basse du fleuve Nkam en vue de contribuer au développement durable de cet agro écosystème. La procédure de l’étude s’est basée sur des questionnaires et la méthodologie appliquée consiste en la réalisation des relevés dans chaque plantation. Les données collectées sont par la suite soumises aux analyses statistiques comprenant principalement l’analyse factorielle des correspondances. L’analyse floristique a permis de recenser 16 familles inégalement distribuées à savoir : Les Poaceae (20,83%) sont les plus abondantes avec 10 espèces, suivies des Asteraceae (12,5%) avec 06 espèces. Par ailleurs, les familles des Acanthaceae, Araceae, Commelinaceae et Euphorbiaceae ont chacune 04 espèces avec une fréquence relativement faible de 08,33%. Les Amaranthaceae, Azollaceae, Convolvulaceae, Cyperaceae et Mimosaceae ont chacune 02 espèces qui équivalent à 04,16%. Enfin, les Costaceae, Lamiaceae, Melostomataceae et Dennsdtiaceae qui ont chacune une espèce avec une fréquence très faible de 02,08%. Cette étude a également recensé quatre familles comptant parmi les dix familles des mauvaises herbes majeures au monde. Cette évaluation met en exergue l’importance de créer des mesures de gestion durable de la flore adventice des cultures. C’est ainsi qu’il s’est avéré urgent de proposer quelques recommandations d’ordre technique et scientifique. Quant à la deuxième partie, il était question pour nous de concevoir et d’élaborer un projet d’entreprise génératrice de revenus. Le présent projet porte sur la création d’un débarcadère moderne à Bodiman-Yabassi. Son but est de créer un cadre de vente de produits de pêche et de contribuer au développement du tourisme au Cameroun. Le marché potentiel se situe au niveau national et international. Les clients cibles sont constitués principalement de la population locale, nationale et des touristes venus de l’étranger. Le bénéfice généré provient des visites du site et des ventes d’aquariums sur commande. Le financement recherché est estimé à 156 850 000 Francs C.F.A. Son bénéfice net est évalué respectivement à 58 834 375 F.CFA, 77 771 275 F CFA et 95 343 875 F CFA pour la première, deuxième et troisième année. La VAN estimée à 15% est positive. Par conséquent, la TRI est 31,37%. Ce qui rend notre projet rentable et fiable.

Mots clés : adventices, plantations, fleuve Nkam, VAN, TRI.

 

 

 MBOMBOA PANJUENE Aboubakari Sidiki, GORDON AJONINA, TOMEDI EYANGO Minette Épouse TABI ABODO, 2013-2014

Inventaire de l’avifaune autour de la partie basse du fleuve Nkam

Cette étude a examiné la diversité aviaire autour de la partie basse du fleuve Nkam. Le fleuve a été stratifié en 4 types d’habitats : bancs de sable, terres agricoles, forets, zones marécageuses saisonnières. Les terres agricoles et les forêts sont les deux habitats sélectionnés pour l’étude. Dans le but de recenser les oiseaux, un total de (06) six transects (trois par habitat) de 1000 m de long et séparée les uns des autres de 500 m ont été mis en place autour du fleuve. Par la suite, les informations sur la perception de la population locale sur les oiseaux ont été collectées à l’aide d’une enquête par questionnaires. Les résultats montrent que les oiseaux (aquatiques et terrestres) migrateurs (intra-Africains et les migrateurs du paléarctiques) sont présents dans cette partie du fleuve. Certaines espèces bénéficient d’une protection d’intérêt mondial notamment le Canard de Hartlaub (Pteronetta hartlaubii) ; le Perroquet gris africain (Psittacus erithacus) ; le Vautour percnoptère (Neophron percnopterus) et le Vautour palmiste (Gypohierax angolensis). Les oiseaux terrestres ont une richesse spécifique supérieure à celle des oiseaux aquatiques dans les deux types d’habitats, mais il n'y a pas d'effet significatif de l'habitat sur la richesse spécifique des oiseaux. Par ailleurs, les oiseaux terrestres sont plus abondants que les oiseaux d'eau dans les deux habitats avec un effet significatif de l'habitat sur l'abondance des oiseaux. En outre, le logarithme de la densité des oiseaux augmente de manière significative dans les forêts et diminue de manière significative dans les terres agricoles. La totalité des enquêtés connaissent les oiseaux présents dans la zone et affirment ne pas connaitre les espèces d’oiseaux interdites de chasser. Néanmoins ils sont pour la conservation des oiseaux, ceci par la préservation de leur habitat et l’interdiction de les chasser. Un projet de mise en place d’une structure de développement local de l’écotourisme dans la réserve de Douala-Edéa à Mouanko a été proposé. Le but de ce projet est de rentabiliser les services socio-environnementaux qui dérivent du développement touristique dans la zone. Le marché envisagé se situe au niveau national et international et les clients cibles bénéficiaires sont constitués principalement de la population locale et le gouvernement Camerounais. Le financement recherché pour ce projet est de 70 000 000 FCFA et le chiffre d’affaire pour la première, deuxième et troisième année est de 67 835 000 FCFA, 82 062 500 FCFA et 111  300 000 FCFA respectivement avec un bénéfice net de 45 533 750 FCFA en première année, 52 356 250 FCFA en deuxième et 77 111 250 FCFA en la troisième année. 

Mots clés : Diversité, inventaire, avifaune, fleuve, oiseau

 

 

 TCHAKOUDEU KEHOU Stéphane, GORDON AJONINA, TOMEDI EYANGO Minette épouse TABI ABODO, 2013-2014

 Inventaire, durabilité d’exploitation et répartition spatiale des reptiles exploités autour du fleuve Nkam (partie basse)

Durant la période allant d’Avril à Août 2014, l’inventaire, la durabilité d’exploitation et la répartition spatiale des reptiles exploités dans la partie basse du fleuve Nkam ont été étudiés. L’objectif de cette étude était de contribuer à l’étude des populations de reptiles exploitées autour du fleuve. Les données ont été collectées par interviews de 117 chasseurs de reptiles, l’identification et la prise des paramètres biométriques sur 104 spécimens de reptiles tirés de façon aléatoire. Ces spécimens ont été obtenus grâce au suivi de tous les débarquements de la zone de Yabassi et Bodiman. Les résultats révèlent que l’activité est pratiquée par les hommes de 20 à 30ans. Les chasseurs sont en forte majorité des camerounais qui représentent 78,08%. L’inventaire révèle que la faune reptilienne exploitée est constituée de sept(07) espèces reparties en six(06) familles. L’indice d’abondance relative révèle que les espèces les plus abondantes sont la Péluse à bec crochu, le varan orné et le crocodile nain. La densité totale est de 157 reptiles capturés/ha/an pour une biomasse totale de 0,43tonne/ha/an. La structure par taille des prélèvements a permis de relevée une surexploitation de croissance, avec une proportion de 46,58% d’individus immatures dans les captures dont 58,8% seraient causée par les hameçons appâtés. Le varan orné possède la plus grande aire de répartition dans les habitats identifiés autour du fleuve. La plupart des espèces (71.42%) se retrouvent dans les plaines et les forêts marécageuses mais les plaines en renferment la majorité. La pression de chasse est beaucoup plus élevée (70%) dans les plaines d’inondation. Un projet de mise en place d’une structure de développement local de l’écotourisme dans la réserve de Douala-Edéa à Mouanko a été proposé. Le but de ce projet écotouristique au sein de la basse Sanaga est de rentabiliser les services socio-environnementaux qui dérivent du développement touristique dans la zone. Le marché envisagé se situe au niveau national et international et les clients cibles bénéficiaires sont constitués principalement de la population locale et le gouvernement Camerounais. Le financement recherché pour ce projet est de 70 000 000 FCFA et le chiffre d’affaire pour la première année, deuxième et troisième année est de 67 835 000FCFA, 82 062 500FCFA et 111 300 000FCFA respectivement avec un bénéfice net de 45 533 750FCFA en première année, 52 356 250FCFA en deuxième et 77 111 250FCFA en la troisième année.

Mots clés : Inventaire, durabilité, exploitation, répartition, reptiles exploités.

 

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