YEAR 2020-2021

 

 

TCHIOTSOUA SIZINE Baugarde, NANA Paul Alain, NACK Jacques, 2020-2021

 Diversité microbienne et distribution des ressources halieutiques (poissons et crevettes) dans les pêcheries crevettières de la côte camerounaise

Des interactions pourraient exister entre les microorganismes et les ressources halieutique. C’est dans ce contexte qu’une étude sur la diversité microbienne et distribution des ressources halieutiques (poissons et crevettes) dans les pêcheries crevettières de la côte camerounaise a été effectué du 20 février au 20 juillet 2021. Elle avait pour objectif d’évaluer l’influence des microorganismes sur la diversité et l’abondance des poissons et crevettes de la côte camerounaise. Il en ressort de cette étude que les principales espèces de poissons capturées étaient Ethmalosa fimbriata, Cynoglossus sp, Pseudotolithus sp et Chrysischthys nigrodigitatus. Pseudotolithus sp était l’espèce la plus abondante avec une quantité moyenne journalière de 43±4,47kg. Les principales espèces de crevettes capturée, étaient Penaeus monodon et Parapenaeopsis atlantica. S’agissant de la diversité zooplanctonique, 18 espèces appartenant à 04 ordres et 06 familles ont été identifiés. Les analyses bactériologiques ont permis de mettre en évidence 08 souches dont les plus abondantes étaient les germes de BHAM suivi des coliformes totaux. La corrélation la plus forte a été observée entre Vibrio parahémoliticus et Ethmalosa fimbriata avec une valeur de r = -0,976. Une corrélation forte négativement a également été notée entre les crevettes et les bactéries Vibrio parahémoliticus et Penaeus monodon avec une valeur de r = -0,995. En vue de palier au problème de rupture de la chaine de froid et la perte des stocks de crevettes dû à la mauvaise conservation, un projet visant à mettre sur pied une usine de fabrication de glace hydriques (PADEPAMS) dans la zone d’ESSENGUE (Douala Cameroun) a été élaboré. Le coût du projet a été évalué et s’élève à 83 090 000 FCFA, avec un apport personnel de 25 000 000 FCFA pour les quatre partenaires. Le bénéfice à la première année est évalué à 1 066 834,3 FCFA avec un Taux de Rentabilité Interne (TRI) de 88,59% cela signifie que le projet est rentable.

Mots clés : Corrélation, Poisson, Crevette, Bactérie, Zooplancton.

 

 

 

MBEM Jean Calvin Borris, MBOCK NEMBA Audry, BISSEK Jean Pierre,NJOM Samuel , BITJA NYOM    Arnold Roger, 2020 – 2021

 Inventaire de l’ichtyofaune du Parc National de Mpem et Djim (PNMpD) et sa périphérie

Une étude d’inventaire a été effectuée  du 1er février au1er juillet 2021 dans le but de contribuer à la connaissance et la distribution de l’ichtyofaune des cours d’eau. Au cours de cette étude, les poissons étaient capturés à l’aide de filets maillants de mailles différentes, des nasses et des épuisettes. Les spécimens capturés ont été identifiés au laboratoire grâce aux clés d’identification de basse Guinée. L’inventaire a révélé la présence de 29 espèces de poissons réparties dans 21 genres 11 familles et 06 ordres. Six espèces endémiques (Distichodus kolleri, Coptodon cameronensis, Labeo cf sanagaensis, Labeo sanagaensis, Marcusenius sanagaensis et Synodontis rebeli) représentant 20% (taux d’endémisme) de l’effectif ont été inventoriées. Selon la liste rouge de l’IUCN, 01 espèce (Marcusenius sanagaensis) est vulnérable (VU). Les familles les plus représentées sont les Cyprinidae (22,61 %), les Mormyridae (18,59 %),  les Schilbeidae (14,07 %), les Claroteidae (11,06 %), les Cichlidae (10,55 %) et les Mochokidae (9,05 %). Les espèces les plus capturées au cours cette étude sont  Schilbe intermedius (14,07%), Chryichthys auratus (10,55%), Synodontis rebeli (8,04 %) et Petrocephalus christyi (7,03%). L’analyse des indices de diversité a montré que les valeurs de l’indice de Piélou obtenues dans chacune des stations sont relativement importantes et varient entre 0,78 à 0,92 tandis que l’indice de Shannon varie entre 2,15 et 3,71. La mesure des paramètres physico-chimiques des eaux a été effectuée à l’aide d’un multiparamètre de marque HANNA. Cette analyse  a montré que le Mpem à un pH =5,3 acide alors que le Djim à un pH= 6,93 neutre. L’analyse factorielle des correspondances (AFC) a permis de mettre ensemble les paramètres physico-chimiques mesurés, les abondances totales des différentes espèces de poissons et les stations dans lesquelles le travail a été effectué. Les résultats obtenus montrent que la distribution de l’ichtyofaune des milieux varie fortement en fonction des paramètres physico-chimiques.  L’écotourisme est une activité très importante pour l’émergence des pays en voie de développement, en particulier ceux d’Afrique centrale. Cette activité permet la croissance des communautés locales et permet d’augmenter les devises dans le pays hôte. Le projet technique porte sur la création d’un site écotouristique dans le département du Mbam et Kim plus précisément dans l’arrondissement de Ngoro. L’investissement requis pour la réalisation de ce projet est de 74 200 00 FCFA. Le projet génèrera 24 emplois directs et son taux de rentabilité interne est de 18,68 %, avec une valeur actualisée nette de 3 688 600 FCFA ce qui prouve qu’il est rentable et réalisable.

Mots clés : ichtyofaune, écotourisme, émergence, distribution et inventaire.

 

 

 

DOKGNE HAMKOUMG Franck Girès, KOTTE MAPOKO Ernest, NSAME BILE Ophman, NYAMSI TCHATCHO Nectaire Lié, 2020 – 2021

 Evaluation de la durabilité des pêcheries artisanales au Cameroun : cas de Mboa-manga

Afin de contribuer au développement d’une pêche durable, une étude visant à faire une évaluation de l’impact de l’activité de pêche sur l’environnement a été réalisée au Centre Communautaire de Pêche Artisanale de Kribi durant la période de mars à juin 2021. Au cours de cette étude les données ont été collectées à l’aide des fiches d’enquête et des entretiens, reparties en inputs et en outputs. La période de collecte a duré essentiellement deux mois et les données étaient réparties en inputs (consommation en carburant, en huile, en bitume, en glace, en bois, en filet et en plastique) et en outputs (capture totale et la valeur). Les résultats ont montré dans un premier temps que, sur les 15 unités de pêche, 6 étaient efficientes. Dans un second temps, nous avons pu constater que l’efficience d’une unité de pêche joue sur sa performance environnementale, dans le sens où plus une unité de pêche est efficiente, moins elle dégrade l’environnement. De ces résultats, il en ressort que l’utilisation combinée de l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) et la Data Envelopment Analysis (DEA) est un outil convenable pour l’évaluation environnemental et la performance économique de multiples entités.Cette étude nous a permis à la fin de monter un projet sur la pêche dans le même centre. En tenant compte de l’analyse de l’efficience et de l’impact environnemental des unités de pêche déjà présentes, les études de faisabilité technique, économique, financière et environnementale ont été plus souples et montrent que ce projet est viable. Le coût total de ce projet est estimé à 17 100 000 FCFA et une création de 7 emplois directs. Ce projet permettra de générer au bout d’un an un bénéfice net de 4 463 511,8311 FCFA avec un taux de rentabilité interne (TRI) de l'ordre de 34%.

Mots clés : Analyse du cycle de vie, Data envelopment analysis, inputs, outputs

 

 

ONDOA ONDOA Tobie Vital, AYISSI Isidore, MEKE SOUNG Pierre Nolasque, 2020-2021

Etude comparative de captures accidentelles dans 3 pêcheries artisanales (Londji, Ngoye et Mboamanga) autour de la ville de Kribi, région du Sud Cameroun 

  L’étude portait sur l’aspect comparatif des captures accidentelles dans les pêcheries artisanales de (Londji, Mboamanga et Ngoye) autour de la ville de Kribi région du Sud Cameroun. La méthodologie utilisée consistait à une étude préliminaire afin de réaliser une prospection dans la zone d’étude en vue de la meilleure connaissance et de sélectionner les sites. Ces sites ont été choisis en fonction de plusieurs critères à savoir : l’intensité de l’activité de pêche, l’ampleur du  marché et  présence ou non de groupements de pêcheurs. Puis, une enquête faite à l'aide d'une trame d'enquête proposée par le worldfish Center. Ainsi, un total de 80 acteurs a été interrogé.  Il était question de déterminer les caractéristiques de ces acteurs (âge, sexe, nationalité et nombre), leurs méthodes de pêche (filet dormant, palangre, senne de plage, senne tournante et ligne) et les engins de pêche utilisés (type, longueur, maille, nombre d’hameçon) ainsi que les espèces capturés. 80 pêcheurs ont été interrogés, soit un pourcentage de 13,33% de l’effectif total. 76,92 % des pêcheurs se retrouvent dans les classes d’âge de 26 à 55 ans constituant l’essentiel de la population active, les filets les plus destructeurs ont été recensés environ 241 filets dormants, soit 67,70 % de l’effectif total, les embarcations sont caractérisées par une longueur moyenne de 5,8 ± 2,6 m (4 – 14 m). Pour la plupart des pêcheurs, les mois les plus abondants en capture vont de juin à septembre. Sur les cas de captures accidentelles répertoriés dans la zone d’étude, plusieurs ont servi directement à la consommation, soit 33,46 %, alors que le restant (66,54 %) était destiné à divers autres usage. Le choix de création d’une entreprise de protection et de conservation de la zone côtière pour l’exploitation et la protection de la zone côtière, doit son implémentation a l’existence de nombreux problèmes sur cette dernière qui sont souvent à l’origine des catastrophes telles que les inondations et même de l’érosion côtière au Cameroun. Pour mener à bien ce projet des études de faisabilité, de durabilité, de rentabilité et d’évaluation des risques liés à ce projet, plusieurs indices et paramètres ont été calculées et appréciés. Il s’agit du capital - action de réalisation de la première phase de ce projet évalué à près de 18 067 800 FCFA.

Mots clés : Pêche, Capture accessoire, Capture accidentelle, Grossiste.

 

 

 ABOURWALAYE OUMAROU, MVOGO NDONGO P, TAIMANGA, 2020-2021

 Diversités des crevettes issues de la pêche industrielle sur la côte camerounaise

 Pour renforcer les statistiques relatives à la gestion des pêches au Cameroun, une étude portant sur la diversité des crevettes issues de la pêche industrielle sur la côte camerounaise a été effectuée du 20 février au 30 aout 2021 au sein de la société NGANKOOU Jean Marie. La méthodologie de recherche utilisée a été celle du suivi de virée de chalut dans l’embarcation, tout en prenant leurs paramètres biométriques ainsi que des observations directes sur le pont du chalutier. Les coordonnées géographiques ont souligné deux côtes sur trois en fonction de l’intensité de l’activité. Les résultats obtenus montrent que 04 espèces de crevettes appartenant à une famille ont été inventoriées. Les espèces les plus débarquées sont : les Penaeus atlantica (52,17%), suivi des Penaeus notialis (26,08%) puis des Penaeus kerathurus (13,04%) et en fin les Penaeus monodon dans la côte nord et les Penaeus notialis (57,5%) sont représentées sont dans la côte ouest suivi des Penaeus atlantica et en moins Penaeus kerathurus (10%) et Penaeus monodon (5%).La structure des tailles des peuplements exploités dans la haute mer montre que la majorité des captures des crevettes ont une classe de taille comprise entre [21-14] et [14-07] cm. La production totale (en kg) de crevettes a évaluée à 34,84kg en neufs jours et 1161,33kg en une année. Ce débarquement total est dominé par une seule famille des quatre (04) espèces différentes. Cette étude nous conduit  à la création d’une entreprise de pêche artisanale maritime pour l’exploitation durable des ressources halieutiques (crevettes, poissons et crabes) dans l’arrondissement de Douala II (région du littorale) comme projet technique .Le chiffre d’affaire pour les trois premières années est respectivement de Première année :  16 512 500 FCFA, Deuxième année : 26 625 000 FCFA, Troisième année : 32 637 500 FCFA, avec des bénéfices nets    Première année : 874 863 FCFA, Deuxième année : 9 116 125 FCFA, Troisième année : 13 342 487,5 FCFA. Le coût d’investissement de ce projet s’élevé à 28 125 000 FCFA avec l’apport des promoteurs : 8 437 500 FCFA, Financement recherché : 19 687 500 FCFA. L’étude de la faisabilité du projet montre qu’il est viable et rentable.

Mots clés : biodiversité, crevettes ; pêche industrielle, espèces

 

 

MOUTONGO LINGOM Jacques Gaël, MBOCK NEMBA Audry Constant, NGUEMOYO KOUOKOM Rigobert, BITJA NYOM Arnold Roger, 2020-2021

 Analyse du Système Pêche sur le Littoral Cameroun : Cas de la pêcherie maritime de Yoyo située à la périphérie Nord du Parc National Douala-Edéa

 Afin de renforcer les mesures relatives à la gestion des pêches au Cameroun, une étude portant sur l’analyse du système pêche de la pêcherie maritime de Yoyo situé à la périphérie Nord du Parc national Douala-Edéa a été effectuée via l’aide du Centre de pêche de Yoyo et de la CWCS. L'objectif fût d’étudier la dynamique de l’activité pêche du campement de Yoyo. L’étude a été menée d’Avril à Juillet 2021. L’analyse des données a été faite avec les logiciels Excel et Argis; elle consista à calculer les indices de diversités (Shannon et Weaver ; Simpson), le coefficient d’asymétrie des sites étudiés; par ailleurs, les cartes des zones et parcours de pêche exploités à Yoyo ont aussi été établies.  L’indice de Shannon et Weaver (H’>0) dans les 03 débarcadères de Yoyo témoigne de sa riche diversité ichtyologique. C’est ainsi que sur les 26 familles de poissons dénombrées, les plus débarquées sont celles des Clupeidae et Scianidae (35% chacune) ; le reste étant distribué entre les autres familles de poissons débarquées dans le campement. L’étude a révélé qu’il existe 02 types de pêches à Yoyo : la pêche artisanale pratiquée par les Nigérians et une faible minorité de Camerounais et la pêche semi-industrielle pratiquée par les Ghanéens ; les camerounais y sont présent en tant que matelot. Les pêcheurs Nigérians installés à Yoyo sont des marins pêcheurs du parcours (font des allers retours) dans les limites des 3 milles nautiques contrairement aux pêcheurs Ghanéens qui sont à la fois pêcheurs du parcours et pêcheurs migrants (quittent Yoyo pour s’installer à Limbe et chasser les ethmaloses). Plus 50% de camerounais sont cantonnés dans les activités de mareyage, agriculture, vente de bois, etc... Au regard des engins, méthodes et zones de pêches exploitées à Yoyo, l’on a constaté une forte pression sur les stocks de poissons avec un degré d’asymétrie croissant pour les 03 débarcadères (0,98 ; 2,19 ; 3,16) pour preuve 65,35% des poissons débarqués sont des juvéniles (tailles entre [15-20[ cm). La pêche est pratiquée toute l’année et l’on a recensé 03 saisons de pêches majeures ; celles du bossu, du bar et de l’ethmalose. Le projet de création d’un complexe écotouristique dans la zone de Yoyo-Mbiako a été proposé par 04 ingénieurs de conception afin de palier à la pression accrue sur la ressource halieutique. Le chiffre d’affaire pour les trois premières années du lancement du projet est respectivement 17 646 000 FCFA, 32 645 100 FCFA et 62 025 690 FCFA avec un bénéfice se traduisant par une perte à la première année d’une somme de -3.128. 213,5 FCFA et une rentabilité débutant à partir de la troisième année. Le coût d’investissement du projet s’élève à 54.950.450 FCFA ave un financement recherché de 38 150 450 FCFA. L’étude de la faisabilité du projet montre qu’il est viable et rentable.

Mots clés : Diversité, pêcherie, système pêche, marin pêcheur, mareyeur, écotourisme

 

 

 

MAGA FOTIE Sulamite Jael, ESSOME KOUM Guillaume, TAMSA ARFAO Antoine, ONANA Fils Mamert, 2020-2021

 Quality of groundwater and drinking water stored in divers containers in a peripheral district (Nkoabang) of the city of Yaoundé

In order to permit level 5 students to link theoretical lessons to practice, the Institute of Fisheries and aquatic sciences provide in its training program, a professional integration internship. It is in this context that an internship was carried out during the period from February 20 to July 20 at the laboratory of hydrology and environment of the University of Yaoundé I. Many cities like Yaoundé experienced a rapid population growth manifested by the proliferation of precarious district where peoples are pushed to the peripheries which are not well structured and manage. The dificulties to access to Cameroon Water utilities Corporation push the population to use groundwater. The research was aimed to contribute to the assessment of the quality of groundwater and drinking water stored in divers containers in a peripheral district (Nkoabang) of the city of Yaoundé. Using questionnaires, survey where directed in many household in the study zone. The physicochemical and bacteriological analysis of some physicochemical and bioogical parameters shows that the pH values of some samples are not between the recommended pH value of drinking water fixed by World Health Organization, some samples are slightly acidic 6.63. Many bacteria were identified and enumerated. Results shows that many groundwater supplies in Nkoabang are infected with faecal mater, with the highest number of fecal coliforms, Escherichia coli, Streptococcus faecalis and Salmonella typhi being respectively : 33000 CFU/100ml, 5600 CFU, 5600 CFU and 95200 CFU.The technical project is based on the production of ecological coal using Salvinia molesta. Project Mission: contribute to the restoring of Lake Ossa through the removal of salvinia molesta. Turnover: first year= 790 000 FCFA; total cost of the project: 2 114 000 FCFA; net profit: 325 267, 2 FCFA; job creation (in 3 years): 3 direct job; personal contribution: 114 000 FCFA ; funding sought : 2 000 000 FCFA.

Key words: fecal coliforms, E. coli, Streptococcus faecalis, Salmonella typi, technical project, Salvinia molesta

 

 

 

 DJONFABE GOUDI Charles, ETAME Prince Ardiles, AJONINA Gordon N, MISSOUP Alain Didier, 2020 – 2021

 Caractérisation dendro-hydrologique et stock de carbone atmosphérique des forêts riveraines anthropisées des affluents de la Bénoué : Cas de l’arrondissement de Garoua 3

 Les forêts galeries revêtent une importance capitale aussi bien au niveau écologique qu’économique. Malheureusement, malgré leur importance, les forêts galeries sont fortement menacées de disparition sous l’effet des activités anthropiques. La présente étude a été réalisée du 10 Février au 20 Juillet 2021 dans l’arrondissement de Garoua 3 (Nord-Cameroun), et a porté sur la caractérisation dendro-hydrologique et évaluation des stocks de carbone atmosphérique des forêts riveraines anthropisées des affluents de la Bénoué dans l’arrondissement de Garoua 3ème au Nord-Cameroun. La collecte des données sur les paramètres dendrométriques végétales ligneuses (arbre, arbuste)) a été effectuée par la méthode des quatre points centrés avec des transects placés mutuellement parallèle et perpendiculaire sur un point aléatoirement sillonné selon le niveau de dégradation le long du cours d’eau. Les mesures des données hydrométriques ont été effectuées respectivement à l’aide d’un décamètre, d’un hypsomètre, d’un flotteur et d’un poteau gradué. Les données collectées ont été analysées grâce aux méthodes de statistiques descriptives et inférentielles. Les résultats ont montré que le diamètre des tiges dans la localité de Garoua 3 est compris entre 44,79 cm et 4,59 cm. Le débit moyen annuel des cours d'eau alimentant l’arrondissement de Garoua 3 est de 8,23 et 0,20 million de m3/ans. Dans l’optique d’une gestion durable des ressources halieutiques, un projet de création d’une unité de pêche au CECOPAK a été mis en place. Le coût d’investissement du projet est de 17 100 000 FCFA, avec un taux de rentabilité interne TRI= 34%.

Mots clés : Forêts galeries, débit, déforestation, gestion durable, ressources en eau.

 

 

KESSENG A KESSENG BORIS, NGOUMTSOP Victor Herman, NJANKEP Brice Wilfried, EFOLE EWOUKEM Thomas, 2020-2021

 Impacts des activites anthropiques sur la faune et la flore aquatique dans le village Komassi arrondissement de Dzeng, du Nyong et So’o, effectué du 10 Février au 1er juillet 2021 à JASMINE FARMS SARL                                                             

La présente étude avait pour objectif général de contribuer à une meilleure connaissance de l’impact de l’activité de l’Homme sur la Faune et la Flore Aquatique. Elle été effectué du 10 Février au 1er Juillet 2021 à l’entreprise agroindustrielle JASMINE FARMS SARL dans l’arrondissement Dzeng village Komassi région du centre Cameroun. Pour mener à bien cette étude, la zone a été répartie en trois sites (Amont, tout près et en aval). Les paramètres physico-chimiques, paramètres fauniques, et en fin des paramètres floristiques ont été étudiés. Après une analyse des données, les résultats dont les plus pertinents sont : l’eau était modérément polluée avec un indice de pollution organique (IPO) moyenne de 3, 55. L’inventaire de la faune aquatique récoltée a permis de mettre en exergue le pourcentage des organismes tolérant (%OT) et intolérants (%INTO) aux changements du milieu, la faible diversité des zones proches des activités humaines de Komassi avec augmentation de l’abondance relative des macro-invertébrés. Le rapprochement significatif entre l’indice Biotique de Hilsenoff (FBI), les solides totaux dissous (TDS), la température et l’oxygène dissous (OD) ce qui confirment l’influence des variables physico-chimiques sur les valeurs des macro-invertébrés benthiques. Les différences marquées entre les indices biologiques et les variables physico-chimiques confirment la fiabilité des FBI comme de bons indicateurs de l’état d’un milieu aquatique.Le projet quant à lui porte sur la création d’un village écotouristique à base de bambou. Pour réaliser ce projet en bon et due forme, nous recherchons un financement de 44.000.400 FCFA. Les investissements par année seront de l’ordre de 45.777.000 FCFA pour la première année, 32.049.000 FCFA pour la deuxième année et 40.320.400 FCFA pour la troisième année. Les activités du projet permettront de générer par années consécutives des chiffres d’affaires de 7.755.000 FCFA, 49.003.000 FCFA et 69.792.000 FCFA. Au cours de ces années, les bénéfices nets sont évalués consécutivement à 5.996.223,0908 FCFA, 33.632.316,091 FCFA et 47.560.946,091 FCFA. Le taux de rentabilité interne de l’entreprise est estimé à 12,07%, supérieur au seuil de rentabilité acceptable. Ce qui montre que ce projet est viable et rentable.

Mots clés. Activité anthropique, physicochimique, Faune, Flore et Aquatique

 

 

KOUEMATCHA DJABOU Orgnella, AJONINA Gordon NWUTIH, ETAME Prince Ardiles, EFOLE EWOUKEM Thomas, 2020-2021

 Contribution à l’évaluation de la dynamique de récupération des forêts de mangroves sous différents traitements de régénération naturelle et artificielle : Cas du Parc National Douala-Edéa

La présente étude menée sur une période de six mois (Février à juillet 2021) porte sur le thème « Contribution à l’évaluation de la dynamique de récupération des forêts de mangroves sous différents traitements de régénération naturelle et artificielle : Cas du Parc National Douala-Edéa ». L’objectif étant de contribuer à l’évaluation de la reconstitution structurelle et fonctionnelle des écosystèmes de mangroves restaurées, nous avons considéré les initiatives de régénération des mangroves établies par les communautés de deux villages du Parc à savoir Yoyo 2 et Bolondo. De manière spécifique, il s’agit de déterminer les caractéristiques dendrométriques, d’estimer les biomasses de litière tombante, de déterminer le stock et le taux de séquestration du carbone des différents traitements de régénération. Il en ressort que le diamètre moyen est maximal (15±2,58) dans la placette naturelle de Bolondo (Cwcs 2014), et minimal (3,81±0,29) dans la placette de repiquage direct de propagules de Yoyo II (Minepded 2017). Dans ces mêmes parcelles, la hauteur moyenne maximale (15,27±1,04) et minimale (1,83±0,05) respectivement. Le test d’ANOVA a noté une différence significative entre les traitements de régénération pour les paramètres des biomasses des différents constituants de la litière tombante entre les parcelles reboisées et les parcelles naturelles ; majoritairement représentée par les feuilles (799,53t/ha).  Par ailleurs, la biomasse annuelle de la litière tombante a été estimé à 26,96 tonnes/ha, le stock total de carbone à 2423,36 t/ha et le taux de séquestration à 10,6t/ha/an. Les droites d’équations de régression multiples ascendantes ont été développées, montrant ainsi les meilleurs modèles de corrélation et de prédilection entre cette biomasse de litière tombante (Y) et certaines caractéristiques dendrométriques à savoir : le diamètre moyen pris à 130 cm du sol (D130), la hauteur moyenne des arbres par hectare (m/ha) et la densité (N/ha). Eu égard de ce qui précède, il est recommandé une régénération par pépinière mais il est important de maintenir les parcelles naturelles et initier la régénération par repiquage direct des propagules. En vue de réduire les émissions du CO2, un projet portant sur la création d’un village écotouristique de bambou a été mis sur pieds. Le coût du projet ainsi que le chiffre d’affaire à la première année ont été évalué respectivement à 45 777 000 fcfa, et 7 755 000 fcfa avec un Taux de Rentabilité Interne (TRI) de 12,07%. Par ailleurs, les bénéfices sociaux et environnementaux dérivant du projet technique ont été les suivants : la création d’emploi, l’introduction des techniques de conservation, la valorisation du patrimoine culturel, la protection de l’environnement et la contribution au développement durable.

Mots clés : Dynamique, récupération, mangrove, régénération, Parc National Douala-Edea

 

 

 

NGNAH-Karel-Cyndi, EBONJI SETH Rodrigue, TAKOUKAM KAMLA Aristide, TAMGNO Béranger Raoul, 2020-2021

Effets de Cyrtobagous salviniae Calder and Sands, 1980 (Coleoptera : Curculionidae) sur la fougère aquatique Salvinia molesta D.S Mitchell, 1900 (Hydropteridales : Salviniaceae) et Quelques végétaux de la Réserve de Faune du Lac Ossa. (Dizangué-Littoral-Cameroun)

La prolifération de la Salvinia molesta dans le lac Ossa, réputé comme le plus important sanctuaire de Lamantins d’Afrique (Trichechus senegalensis) au Cameroun constitue une véritable menace non seulement pour la faune et la flore qui abrite le lac mais aussi pour les communautés riveraines. A cet effet, plusieurs solutions ont été proposées dans le cadre de la lutte contre cette plante invasive dont la lutte biologique. La présente étude vise à évaluer les effets du prédateur naturel (Cyrtobagous salviniae) de la Salvinia molesta sur cette dernière et quelques végétaux de la Réserve de faune du Lac Ossa. L’évaluation de la spécificité alimentaire et du taux de survie du charançon as permis de démontrer que ce dernier consomme uniquement  Salvinia molesta avec un temps de survie correspondant à 2 jours dans le milieu terrestre, 9 jours dans les plantes aquatiques, 36 jours dans les cultures vivrières et constant dans la Salvinia molesta. L’estimation de la vitesse de dégradation de la Salvinia molesta par Cyrtobagous salviniae as montré que 200 insectes ont pu détruire à 75% 5 kg de Salvinia molesta au bout de 03 mois. L’estimation de la capacité de reproduction des charançons as permis de mettre en exergue une diminution des populations dans les traitements ou la dégradation s’est avérée rapide et une augmentation des populations dans les traitements ou la dégradation s’est avérée lente. L’étude menée a permis d’amorcer un projet d’appui à la gestion durable des ressources Aquatiques par la valorisation des plantes envahissantes pour la production du Charbon écologique à base de Salvinia molesta dans la localité de Dizangue par une équipe de trois ingénieurs halieutes pluridisciplinaires. Ce projet vise à lutter contre la pollution des écosystèmes aquatiques du département de la Sanaga maritime par la valorisation des macrophytes invasifs. Le coût total du projet s’élève à 2 114 000FCFA avec un apport personnel de 38 000 FCFA par promoteur et un financement recherché de 2 000 000 FCFA. Ce projet génère un bénéfice de  325 267,2FCFA la première année. La valeur actuelle nette positive et le taux de rentabilité interne de 73% permettent d’affirmer la rentabilité et la viabilité de ce projet.  

Mots clés : lutte biologique, Salvinia molesta, Spécificité alimentaire, vitesse de dégradation, Charbon écologique

 

 

 

AKONO MEZAMBA Leonel Claude, ELOUGOU NDJINGA Nathalie Marcelle, TCHAYAP Cédric, MEKE SOUNG Pierre nolasque, 2020-2021

Quantification de l’effort de pêche à bord d’un chalutier de pêche industrielle

 Effectué du 1er février au 31 juillet 2021 à la Compagnie de Pêche pour l’Equateur (COPEQ)

Afin de permettre une meilleure gestion et évaluation  des stocks de la ressource marine dans l’activité de pêche industrielle, une étude sur la quantification de l’effort de pêche à bord d’un chalutier a été effectuée. La dite étude a été réalisée à la Compagnie de Pêche pour l’Equateur (COPEQ) sur la façade maritime Camerounaise du 1er février au 31 juillet 2019. La méthodologie de recherche utilisée a été celle de la détermination de l’effort de pêche effectif  à partir de la caractérisation de l’embarcation de pêche, des engins de pêche, la durée de la marée, le nombre de coup de chaluts, de la durée d’un coup de chalut, la durée de tri, la capture totale et la cartographie des zones de pêche obtenue à partir de 70 points relevés par GPS. Ainsi de l’Ouest au Nord, la pêcherie maritime est divisée en deux grandes zones : la zone Ouest, riche en poissons (soles) et les crevettes qui part de Limbé 3 jusqu’à Akwayafe ; la zone Nord, de Limbé 3 à Kribi 2. Cette partie est une zone des mangroves et sa zone de production est située entre les embouchures de la Sanaga et du Nyong et regorge une grande diversité spécifique. Pour 4 jours de marée dans la zone Nord, il a été effectué 11 coups de chaluts durant 72h de pêche effective, 24h de tri et autre activités pour une capture total de 4037,7kg. Cependant à l’Ouest  il y a eu 12 virées pour 3 jours de pêche, durant 54h de pêche effective, 18h de tri et, pour une capture total de 4474,5kg. Les résultats du tableau de distribution moyen des coups de chalut par jour présente qu’il est effectué en moyen 3 virées par jour. Les durées moyennes pêche et tri effectif  par jour sont respectivement de 18h et 6h. Ainsi pour 10 jours de pêche : l’effort de pêche mesuré en nombre d’heures de pêche est de 126h pour 10 jours de pêche, soit 2 marées par mois. C’est-à-dire 1512 h effectifs de pêche par an, 504 h de tri, 151800000 FCFA pour une consommation de carburant, soit une moyenne de 102146,4 kg de captures.   Le projet d’appui au développement de la pêche artisanale maritime durable par la création d’une usine à glace hydrique à essengue (douala - Cameroun), s’inscrit dans une logique de promouvoir une pêche artisanale maritime durable à travers la création d’emplois directs, et la sécurité alimentaire. Le chiffre d’affaire pour les trois premières années sont respectivement de 24 000 000FCFA pour la première année, 48 000 000FCFA pour la deuxième et 72 000 000FCFA pour la troisième. Les bénéfices des trois premières années : première année 1 066 834,3, deuxième année 24 258 884,3 FCFA, troisième année 47 055 334,3 FCFA. Le coût d’investissement de ce projet s’élevé à 83 090 000 FCFA avec un financement recherché de 58 090 000  FCFA. L’étude de la faisabilité du projet montre qu’il est viable et rentable.

 

 

 ESSONO Martial Arthur, AYISSI Isidore, NACK Jacques, 2020-2021

Caractéristiques physiques et menaces des aires de ponte des tortues marines à la périphérie de la ville de Kribi

Les tortues marines, ont un cycle de vie complexe comportant, selon les classes d’âges, des séjours plus ou moins longs dans des écosystèmes néritiques, et benthiques. Les femelles adultes et les premiers stades reproductifs (œufs, embryons, tortues nouveau-nées) prolifèrent dans des étendues terrestres sableuses ou non. Les habitats terrestres sont soumis à de pressions de plus en plus croissantes. Dans le but d’assurer la conservation de ces espèces une étude sur les caractéristiques physiques et menaces des aires de ponte des tortues marines à la périphérie de la ville de Kribi a été initiée du 1er février au 31 juillet 2021 au niveau des plages périphériques de la ville de Kribi. L’objectif général de ce travail est de décrire les aires de pontes des tortues marines afin d’identifier leur statut pour une meilleure conservation de ces espèces. La problématique est par conséquent la suivante : la destruction des habitats de ponte des tortues marine qui a pour conséquence la dégradation des aires de ponte perturbant leur cycle biologique. Pour répondre à cette problématique, une collecte de donnée a été réalisé et consistait à recueillir des données portant sur de les paramètres micro-géographiques, les enquêtes auprès des populations locales. De cette collecte, il en ressort que la longueur moyenne des plages prospectées est de 0,36 ± 0,15 km. La description des aires de pontes a montré une forte domination des plages à substrat sablonneux de couleur brune, avec un couvert végétal estimé à 80% de la superficie des sites prospectées les plus éloignés de la ville. Un taux d’urbanisation estimé à plus de 60% pour les sites proches de la ville et de 20% pour ceux les plus éloignés. Les menaces sur les habitats terrestres des tortues marines sont présentes et persistantes. En effet la majorité des enquêtés reconnaissent consommé la viande de tortues. La prédation est également forte au niveau des plages les plus éloignées de la ville. Ces résultats montrent globalement que les aires de pontes des tortues marines au niveau de la périphérie de la ville de kribi sont soumises à des pressions qui auront à long terme un impact significatif sur le cycle de vie de ces espèces. Le projet technique porte sur la création et le développement d’un village écotouristique de bambou dans le but de promouvoir le développement économique en valorisant le potentiel écotouristique de la localité. L’investissement requis est de 49.000.400 FCFA, avec un bénéfice net la première année de 5.996.223,0908 FCFA. Le taux de rendement interne est de 12,07% ce qui prouve que ce projet est rentable.

Mots clés : Tortues marines, habitats terrestres, menaces, substrat, projet

 

 

KEMJIO TSABOU Léna, AJONINA Gordon NWUTIH, DIYOUKE MIBOG Eugène, EFOLE EWOUKEM Thomas, 2020-2021

 Inventaire des potentialités écotouristiques du Parc National Douala-Edéa : caractérisation et perspectives d’aménagement

 L’inventaire des potentialités écotouristiques au sein du Parc National Douala-Edéa, dans la région du littoral, s’est déroulé du 10 février au 22 juillet 2021 à la Cameroon Wildlife Conservation Society (CWCS). Le but était d’inventorier, de géo-localiser et de caractériser les différents potentialités écotouristiques du parc en vue d’élaboration d’un plan  d’aménagement et d’une grille de visite pour valoriser ses atouts touristiques. Les sites potentiels ont été classés en sites d’attraction, en infrastructures et en patrimoine historico-culturel. Plus de 225 informateurs (leaders des parties prenantes), pour cette étude ont été choisis dans une homogénéité de caractéristiques sociodémographiques. Leurs perceptions issue des différents tests statistiques (chi-deux) ont confirmé une grande richesse écotouristique du PNDE tant au niveau de la biodiversité (présence espèces protégées animales et végétales et des habitats critiques), de sa localisation (point de rencontre des estuaires de 4 grands fleuves du Cameroun : Nyong, Sanaga, Wouri et Dibamba), de ses infrastructures et de son histoire  (lieu de première entrée des colons au Cameroun). Ces atouts ne sont pas encore pleinement exploités. Néanmoins, les différentes parties prenantes, d’une manière ou d’une autre sont tous impliquées dans le tourisme. Le parc constitue donc une destination de rêve pour le tourisme car en termes d’hébergement, de disponibilité en eau et électricité, le parc se démarque. Le niveau sécuritaire du parc est imposant. Tous ces potentiels ont conduit à l’élaboration de quatre circuits touristiques de kilométrages variables par voies terrestre et fluviomaritime. Les recommandations ont été émises à l’endroit des parties prenantes clés (administration, ONG, secteur privé, communautés) en vue de sauvegarder ce patrimoine touristique pour le développement durable du paysage Douala-Edea en particulier et du  Cameroun en générale. Le projet portant sur la mise en place d’un centre écotouristique au sein de l’île de  Mouanko a été proposé dans le but de promouvoir le développement économique en valorisant le potentiel écotouristique de la localité. Le coût du projet s’élève la première année à 49.000.400 FCFA. Le centre touristique pourra accueillir jusqu’à 1000 visiteurs au bout de la troisième année avec une participation moyenne par touristes de 75000 FCFA.  Ainsi le bénéfice net de la première année a été évalué à 5.996.223 FCFA, avec une valeur actuelle nette positive et un taux de rentabilité interne de 12,07%. Le projet malgré son apport financier progressif génère des bénéfices sociaux et environnementaux tels que la création d’emploi, la valorisation du patrimoine culturel et la gestion durable de l’écosystème local.

Mots clés : Potentialités écotouristiques, Sites d’attraction, Infrastructures, Patrimoine historico-culturel, Biodiversité, PNDE.

 

 

 

NGANKOU TCHUISSEU Muriel Karen, MBOCK NEMBA Audry, BISSEK Jean Pierre, BITJA NYOM Arnold Roger, 2020 -2021

Analyse de la chaine de valeur du poisson provenant des pêcheries du Parc National du Mpem et Djim (Centre – Cameroun)

 Dans le cadre de l’élaboration du plan de gestion durable de la pêche dans la périphérie du Parc National du Mpem et Djim (PNMpD), l’étude sur l’analyse de la chaine de valeur du poisson provenant des pêcheries du PNMpD a été menée du 10 février au 22 juillet 2021 dans les localités de Ntui, Nguila, Ngouetou, Nyem, Mankim, Mekouassim, Mapendje, Ntui et Nguila (Centre - Cameroun). Cette étude a débuté par l’identification des principales espèces de poissons commercialisées provenant des cours d’eaux situés dans le PNMpD et sa périphérie, ensuite par la caractérisation des acteurs et l’évaluation de la rentabilité des différents maillons de la chaine de valeur du poisson, et enfin par une analyse des forces et faiblesses (analyse SWOT) du circuit des poissons pêchés dans l’aire d’étude. De cette étude, il en ressort que les poissons les plus commercialisés sont Marcusenius sanagaensis (51%), Synodontis rebeli (20%), Labeo sanagaensis (9%) et Paramormyrops batesii (4%). Les autres espèces ont des pourcentages de capture inférieurs ou égals à 2%. 102 pêcheurs dont l’âge varie entre 19 et 58 ans avec une moyenne de 41ans ont été enquêtés. Ces acteurs sont principalement de sexe masculin (91%). 18% de ces pêcheurs ne pratiquent aucune autre activité, ils sont qualifiés de pêcheurs permanents, tandis que 82% pratiquent une activité secondaire : ce sont les paysans- pêcheurs. Les 47 commerçants enquêtés sont essentiellement des grossistes et détaillants du poisson fumé. Ces acteurs ont un âge compris entre 28 et 50 ans avec une moyenne de 36 ans. On dénombre 95% de femmes contre 5% d’hommes. S’agissant de la rentabilité, les grossistes de poisson fumé possèdent le niveau de revenu moyen le plus élevé soit 39 400 800 FCFA/commerçant/an. Ils sont également les acteurs qui créent le plus de valeur ajoutée (9 896 200 FCFA/commerçant/an). Par contre, les pêcheurs sont les acteurs qui réalisent les taux de marge brute les plus élevés soit une moyenne de 91,06 %. Les acteurs les moins performants sont les détaillants de poisson fumé avec un taux moyen de marge brute de 19,41 %. L’analyse des forces et faiblesses nous renseigne brièvement que l’abondance d’acteurs, la forte motivation pour l’activité de pêche et la bonne collaboration avec les autres acteurs de la chaine constituent les forces des pêcheurs. Par contre leurs faiblesses sont caractérisées par l’irrégularité de la production, une mauvaise organisation et les faibles moyens de production. A l’issu de ces résultats obtenus, un projet a été initié portant sur la mise en place d’une unité écotouristique dans l’arrondissement de Ngoro (Département du Mbam et Kim). Le coût du projet ainsi que le chiffre d’affaire à la première année ont été évalués respectivement à 74 200 000 FCFA et 31 320 000 FCFA avec un Taux de Rentabilité Interne (TRI) de 18,68%.

Mots clés : Chaine de valeur, Parc national, poisson, pêcherie, rentabilité.

 

 

 

SAKA DANG Armel William, FOSSI TANKOUA Olivia, IMOULANOK Louis Martin, TAMGNO Béranger Raoul, 2020-2021

Recherche et évaluation de la concentration en Plomb, Cadmium et Cuivre dans l’eau et les tissus de la crevette grise (Penaeus kerathurus) pêchée sur les côtes Camerounaises

Dans le but de permettre aux étudiants aux étudiants de master II de pouvoir joindre les cours théoriques à la pratique, l’ISH prévoit dans son programme de formation, un stage d’insertion professionnelle. Ce stage a été effectué durant la période du 10 février au 3 septembre 2021 à bord du crevettier ERICA 1 de l’entreprise ELEPRO Sarl. Les travaux de recherche avaient pour objectif général de faire une recherche de métaux traces dans les tissus de la crevette grise (Penaeus kerathurus) et l’environnement marin immédiat. Pour ce faire, une descente en mer a été effectuée à bord du crevettier ERICA 1. L’échantillonnage des crevettes a été effectué grâce à l’utilisation des sacs plastiques à fermeture préalablement étiquetés et se faisait à chaque virée du chalut, les résultats du laboratoire nous renseignent que la concentration en plomb dans les tissus des crevettes est plus élevées dans la station de Limbé, ensuite vient la station de Idenau et enfin celle du Nyong. L’analyse des métaux traces dans l’eau renseigne sur le fait que la concentration moyenne de cadmium dans les eaux de subsurface reste constante dans l’ensemble des zones de pêche (0.069 mg/L) tandis que les concentrations de cuivre et de plomb sont plus élevées à Limbé ([Cu] = 378,8 mg/L, [Pb] = 650,4 mg/L). Dans les eaux de cul de chalut, les concentrations de cuivre et de plomb sont plus élevées dans la station du Nyong contrairement à Limbé où ils sont présents en trace. Le test de significativité de student (p-value) entre les zones de pêche et le pourcentage des métaux traces dans les crevettes renseigne que toutes les valeurs obtenues sont largement supérieures au seuil de significativité normal. Ainsi les quantités de métaux traces n’ont aucun lien direct avec le milieu marin immédiat, mais pourraient avoir un lien avec les apports continentaux. Les coordonnées GPS relevés sur le terrain renseignent que les prélèvements ont été effectués dans les zones de pêche de Idenau, Limbé et Nyong. Dans le but de contribuer au maintien de la chaine de froid des produits de pêche, un projet visant à mettre en place une usine container à glace hydrique (PADEPAMS) dans la pêcherie d’Essengue (Douala – Cameroun), a été élaboré. Le coût du projet a été évalué à 83 090 000 FCFA et le chiffre d’affaire pour la première année est estimé à 24 000 000 FCFA, avec un Taux de Rentabilité Interne (TRI) de 88,59%. 

Mots clés : Penaeus kerathurus, Métaux traces, Environnement

 

 

MVOGO Severin, MBOCK NEMBA Audry, BISSEK Jean Pierre, BITJA NYOM Arnold Roger, 2020-2021

Cartographie des espaces halieutiques et analyse de l’effort de pêche artisanale en périphérie du Parc National du Mpem et Djim (Centre-Cameroun)

  Dans le cadre du stage d’Insertion Professionnelle effectué de mars à juillet 2021, une étude a été menée sur la cartographie des espaces halieutiques et l’analyse de l’effort de pêche dans la périphérie du Parc National du Mpem et Djim. L’échantillonnage a été fait sur cinq localités : Mindouh, Kounoungou, Malabo, Mamkim et Mapendje. À cet effet, des trames d’enquêtes ont été utilisées pour recenser les pêcheurs, leurs embarcations et autres engins de pêches utilisés ; ensuite le niveau d’exploitation de l’ichtyofaune a été évalué par analyse des données biométriques obtenues sur les échantillons de poissons collectés. Enfin les espaces où se déroule l’activité de pêche ont été cartographiés. Ils sont 92 pêcheurs recensés, tous des hommes ayant une tranche d’âge moyenne de 20 à 40 ans ; Vouté pour la majorité soit 42,55% de la population de pêcheurs enquêtés. Le filet maillant est l’engin le plus utilisé dans tous les Villages avec une fréquence de 33,41%. Les embarcations sont majoritairement construites avec des troncs d’arbre ou encore l’assemblage de planches de longueur moyenne de 5m ; elles ont une durée de vie moyenne de 4 à 5 ans. L’analyse du niveau d’exploitation a permis de compter 199 poissons débarqués ; incluant 30 espèces et 11 familles. La famille des Cyprinidae (25,64%) est la plus représentée et celle des Hepsetidae est la moins représentée (0,8%) ; Mindouh enregistre le plus grand nombre de débarquements (46,54%) tandisque le village Mapendje a le moins de débarquement (6,33%).  Les pêcheurs recensés dans les villages exploitent neuf campements de pêche identifiés durant cette étude. Il s’agit du : Campement Mamkim (Village Mamkim) ; Campement Mapenje 1, 2, 3, 4 et 5 (Village Mapenje) ; Campement Mindouh (Village Mindouh) ; Campement Malabo (Village Malabo) et Campement Kounoungou (Village Kounoungou).Le projet Ecotourisme au Mpem et Djim (ECOMD) est consécutif aux recommandations formulées dans la partie précédente. Son but est de valoriser la biodiversité terrestre et aquatique, en mettant sur pied une entreprise écotouristique. Le coût du projet est de 74 200 000 FCFA. Le projet ambitionne de réaliser un bénéfice net cumulé de 22 094 600 FCFA au cours des trois premières années et de créer 28 emplois.

Mots clés : Pêcheries, Ecotouristiques, Biodiversité.

 

 

 

MUNA EWANE Jose Christian, NJITAP, BITJA NYOM Arnold, 2020-2021

 Caractérisation la biodiversité des poissons capturés par pêche Industrielle sur la côte Camerounaise 

Au courant de la période de Mars à Juillet un stage d’insertion professionnelle a été effectuée au sein de la Société NGANKO JEAN MAIRIE, Ce stage a permis la rédaction d’un mémoire en deux parties, d’une part l’initiation à la recherche et d’autre part le projet technique. La recherche est axée sur le thème « caractérisation la biodiversité des poissons capturés par pêche Industrielle sur la côte Camerounaise ». A cet effet, la collecte des données a été effectuée à bord d’un chalutier sur une période de 10 jours représentant une marée dans les régions côtiers de l’Ouest (de Debounscha à Limbe) et du Nord (zone des mangroves et sa zone de production est située entre les embouchures de la Sanaga et du Nyong). De l’analyse de données obtenues, nous emmènent à découvrir que bien que le navire de pêche industrielle utilisé pour la réalisation des échantillonnages dispose d’une licence de pêche lui permettant de exercer ses activités sur les eaux Camerounaise, leur chalut ne respecte pas règlementation en vigueur. De même, les données GPS et les images des espèces collectées ont permis d’identifier 41 espèces des poissons réparties en 28 familles et à dresser la carte de la répartition spéciale de celles-ci dans sur la côte. L’évolution des captures par trait effectué par l’embarcation présente une biomasse moyenne de  ± 250 kg par trait. Les mensurations effectuées a bord du chalutier ont permis d’etablir la structure en taille des captures  qui revele que respectivement Polydactylus quadrifilis, Sphyraena barracuda, Sphyrna couardi, Cynoglossus senegalensis et Pseudotolithus typus sont les espèces de plus grande taille dans la pêcherie celles de  plus petite taille sont à mettre au compte de ethmalosa fimbriata, Sardinelle maderensis, et Ilisha africana. Le projet technique porte sur la Création d’une entreprise de suivi des pêcheurs et de commercialisation du matériel d’armement d’une embarcation de pêche (CAMFA SARL) dans l’Arrondissement de Kribi Ier. L’investissement requis pour la réalisation de ce projet est de 21 665 000 FCFA, avec un bénéfice net de 3 130 963,3 FCFA à la première année. Le projet génèrera six emplois directs et son taux de rentabilité interne est de 14,45%, ce qui prouve qu’il est rentable et réalisable.
Mots clés : Caractérisation ; biodiversité ; zone de pêche ; Captures, Espèces

 

 


YOUMBI TCHAEWO Loic Cabrel, ESSOMBA BILOA Rachel Eliane, MEKE SOUNG Pierre Nolasque, 2020-2021

 Caractérisation des rejets biologiques à bord d’un chalutier de pêche  industrielle : cas de la côte camerounaise

 L’étude sur la Caractérisation des rejets à bord d’un chalutier de pêche industrielle, menée de février à aout 2021 sur la côte Camerounaise avait pour objectif général d’apporter une contribution à la caractérisation des rejets dans un chalutier au niveau national. Elle a commencé de prime abord par la cartographie de la zone de pêche, puis par l’énumération des caractéristiques du bateau d’embarquement suivi d’une évaluation de la composition des rejets biologiques et enfin par l’établissement des projection pour estimer la quantité de rejet annuel de l’entreprise COPEK. Il en ressort que, la cartographie de la zone de pêche à partir de nos coordonnées GPS montre qu’au cours de notre périple deux grandes côtes sur 03 ont été investiguées, il s’agit de la côte Nord (qui va Kribi à Limbe)  et la côte (de Limbé à Akwayafe). Le chalutier glacier. La collecte des données relatives à l’embarcation nous montre que le LIAODANYU 23642 est un chalutier d’envergure moyenne qui effectue des marées de 10 jours maximum, propulsé par un moteur inbord de 450CV, il dispose de deux filets : un grand pour les traits de nuit et un petit pour les trait de jour. Durant ses 10 jours de marée, un total de 23 traits a été effectué, en termes de capture cela correspondait à 7834 kg de poisson, 577.2 kg de crevette, 80 kg de crabe et 11940 kg de rejets. Une étude plus approfondie des rejets montre qu’ils représentent en moyenne 58.4% de la capture globale. La décomposition des rejets suivant le période montre que les captures sont plus importantes la nuit tant dis que les rejets le sont plus en journée. Une étude de la composition spécifique des rejets montre que la famille des Clupeidae (Ilscha africana, 29%) et celle des Carangidae (Chloroscombrus chrysurus, 24%) ont dominé les rejets. Une extrapolation de la biomasse des rejets mer pour un bateau de caractéristique similaire a été effectuée et montre qu’un bateau de l’entreprise COPEK est susceptible d’émettre près de 196 tonnes de rejets biologiques en une année, d’où le problème d’ordre écologique soulevé ici en considérant que toute la flottille de chalutier de caractéristiques similaire, les rejets atteindra les 3920 tonnes par an. En vue de contribuer à la sécurité alimentaire de la population Camerounaise, proposant une emble contribution à la conservation de ressources halieutiques pêchées, un projet d’appui au développement de la pêche artisanale maritime durable (PADEPAMS) a Essengué, a été élaboré. Le coût du projet ainsi que le chiffre d’affaire à la première année ont été évalué respectivement à 83 090 000 FCFA et 24 000 000 FCFA avec un Taux de Rentabilité Interne (TRI) de 88,59%.

 

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